Le président Emmanuel Macron est venu à l’Ile de Sein pour commémorer le 84e anniversaire de l’appel du Général de Gaule et honorer par sa présence cette commune « Ville compagnon de la libération ».
Durant la première partie de la commémoration, Justine et Léa Porsmoguer ont rejoint le pupitre pour y lire une lettre écrite par Thérèse Le Bars qui avait 9 ans pendant la guerre et qui adressait un courrier à son père parti en Angleterre rejoindre le Général de Gaulle.
Cher papa,
Je t’écris deux ou trois mots pour te dire que je suis en bonne santé ainsi que toute la famille. Louis est venu très grand. J’ai grand hâte de vous revoir cette année. Louis a dit de vous dire quand vous viendrez à la maison, de lui envoyer un fusil et un grand bateau.
Mon cousin, Pierre Guilcher, a une petite sœur qui s’appelle Marie Bernard et un petit frère qui s’appelle François. Pour le moment nous avons du pain et des pommes 7 ou 8 francs la livre. Quand vous viendrez à la maison, il faut que vous nous envoyez des habits pour mettre car nous n’avons rien à mettre. Je suis devenu très grande. Je vous quitte en t’embrassant bien fort de loin ne pouvant faire de plus près. Votre fille Thérèse qui vous aime depuis le jour du départ. Au revoir cher papa.
Actuellement âgée de 90 ans, elle était présente dans le public. Le président est arrivé aux alentours de 18H30 et la cérémonie dite « présidentielle » a pu commencer. Lily-Rose Otyp du collège, accompagnée d’Emilie Porsmoguer du primaire ont eu l’honneur de déposé la gerbe présidentielle avec Emmanuel Macron au pied du Monument des Forces Françaises Libres. Le président a ensuite salué les troupes : Les portes drapeaux… Et les enfants de l’Ile de Sein en prenant un moment particulier pour discuter avec chacun d’eux.
La population, Emmanuel Macron et les nombreux invités se sont retrouvés à l’Abri du Marin pour un moment convivial qui s’est prolongé jusqu’à 20h30 avant de reprendre son hélicoptère qui a décollé un peu avant 21h30 pour rejoindre Paris.
Justine : « J’ai trouvé cette cérémonie superbe. Le président est arrivé avec 1 heure de retard mais… il est repartit avec 2 heures de retard ! » Lily-Rose : « Je suis contente, Je n’ai pas fait de malaise comme quand j’avais été au mont Valérien quand j’étais en 6e » S’amuse-t-elle.